Jean-Antoine Roucher

Jean-Antoine Roucher 1794 (Zeichnung von Joseph-François Le Roy)

Jean-Antoine Roucher (* 22. Februar 1745 in Montpellier; † 25. Juli 1794 in Paris) war ein französischer Schriftsteller.

Leben und Werk

Jean-Antoine Roucher sollte eigentlich in Paris Theologie studieren, wandte sich aber stattdessen der philosophisch inspirierten Dichtung zu. 1770 zog er mit dem Werk Les Muses patriotiques ou Poème sur le mariage de Monseigneur le Dauphin die Aufmerksamkeit von Turgot auf sich, der ihm eine Stelle als Steuereinnehmer in Montfort-l’Amaury verschaffte. Dort schrieb er das dem Genre der deskriptiven Lyrik (Jahreszeitenlyrik) zuzurechnende, 800 Seiten umfassende Lehrgedicht (französisch: poésie didactique) Les Mois (Die Monate), das zu einem der größten Dichtungserfolge zwischen Pierre de Ronsard und Victor Hugo wurde und seit 2018 in moderner Ausgabe vorliegt. Als Verteidiger der konstitutionellen Monarchie wurde er im Laufe der Französischen Revolution eingekerkert und zusammen mit André Chénier guillotiniert. Seine Briefe aus dem Gefängnis wurden postum veröffentlicht.[1]

Werke (Auswahl)

  • (1779) Les mois. Poème, en douze chants. Hrsg. Marie Breguet. Classiques Garnier, Paris 2018. (kritische Ausgabe)
  • (Übersetzer) Adam Smith: Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. 4 Bde. Buisson, Paris 1790–1791.
  • Consolations de ma captivité, ou Correspondance de Roucher, mort victime de la tyrannie décemvirale, le 7 thermidor, an 2 de la République française. H. Agasse, Paris 1797.

Literatur

  • Winfried Engler: Lexikon der französischen Literatur. Komet, Köln 1994, S. 845.
  • Daniel Madelénat: ROUCHER Jean-Antoine. In: Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty und Alain Rey (Hrsg.): Dictionnaire des littératures de langue française. P–Z. Bordas, Paris 1984, S. 2022–2023.

Einzelnachweise

  1. Madelénat 1984

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LE ROY Portrait du poète Jean-Antoine Roucher.jpg
Autor/Urheber: Joseph François Le Roy, Lizenz: CC0
Dernier portrait du poète Jean-Antoine Roucher, dessiné à la prison de Saint-Lazare le 6 Thermidor an 2 (24 juillet 1794) vers 11 h du matin, avant sa comparution au Tribunal révolutionnaire. Roucher y inscrivit de sa main cet ultime message destiné à ses proches :

À ma femme, À mes enfans, À mes amis.

Ne vous étonnez pas, objets sacrés et doux, / Si quelqu’air de tristesse obscurcit mon visage : / Quand un savant crayon dessinoit cette image, / J’attendois l’échaffaut, et je pensois à vous. / J. A. Roucher.

Roucher est exécuté le lendemain.

Le dessin a été présenté au Salon de 1795 (livret no 347), puis gravé Jacques Bouilliard et reproduit en frontspice de l’ouvrage Consolations de ma captivité ou Correspondance de Roucher. Ila aussi été reproduit par l’héliogravure (impr. Maire) publiée par Antoine Guillois, en guise de frontispice de l’ouvrage qu’il consacre à son bisaïeul : Pendant la Terreur, le poète Roucher, Paris, Calmann Lévy, 1890.

L'oeuvre est conservée chez les descendants directs du poète jusqu’à Paul Roucher, qui, sans postérité, décide d’en faire don au Musée Carnavalet en 1913.